Alors que mon humeur dominicale est à la paresse, voici un petit jeu... Une seule de ces vidéos n'a pas été réalisée par Michel Gondry mais par Glenn Robson...
"Walkie talkie man" de Steriögram (02/2004)
Alors que mon humeur dominicale est à la paresse, voici un petit jeu... Une seule de ces vidéos n'a pas été réalisée par Michel Gondry mais par Glenn Robson...
"Walkie talkie man" de Steriögram (02/2004)
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Alors que l'année 2008 est déjà bien avancée, les collègues de Shots Ring Out délivrent enfin son classement.
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Alors que je croisais ses collages en cette bonne ville de Rennes depuis déjà quelques années , ce n'est qu'en juin dernier (je crois) que j'ai pour la première fois rencontré MardiNoir. C'était à l'occasion de la préparation du festival Electroni[k], lorsque nous lui avions commandé une exposition. Nous avions pourtant dû auparavant nous croiser plus d'une fois dans les couloirs de l'Université de Rennes 2, dans les vernissages, dans les expos. Tout ça, mais je ne m'en souviens plus, et lui non plus à mon avis.
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Alors que la quasi-totalité des videoblogs ont déjà divulgué leur palmarès annuel, le plus important (en terme de contenu et d'influence) ne dévoile le sien que maintenant.
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Alors qu'il est parfois ardu de déterminer les critères permettant de dire qu'un clip est meilleur qu'un autre, je n'ai absolument aucune difficulté à mettre "Signatune" réalisé par Romain Gavras pour Dj Mehdi (03/2007) en première position de ce classement.
Beaucoup a déjà été écrit sur cette vidéo, comme par exemple du côté de la Superette... Essayons donc d'apporter quelque chose d'original.
L'un des intérêts de cette vidéo est son double aspect sociologique / psychologique. En effet, rares sont les réalisateurs à prendre le temps de raconter une histoire (un concours de décibels), de décrire un personnage en profondeur (son environnement familial, son entraînement, ses rîtes, son approche de la compétition, ...) et de le situer dans un contexte social détaillé (le monde du tuning dans le Nord et ses rivalités). Rares sont les clips à donner autant de détails, et la richesse de ceux-ci est probablement à mettre en parallèle avec "Elektrobank" (08/1997) réalisé par Spike Jonze pour les Chemical Brothers (merci à Bruno d'Instamatic Studio pour l'idée du parallèle entre ces deux oeuvres).
Là encore nous avons droit à une histoire creusée (un concours de gymnastique), un personnage parfaitement caractérisé (les relations avec sa famille et son entraîneur, ses doutes, son approche de la compétition, sa blessure, ...) et un contexte réaliste (le monde de la gymnastique chez les jeunes et ses rivalités). Ces deux vidéos ont également d'autres points en commun comme l'apparition discrète de l'artiste (pour "Signatune", la pochette du disque de Dj Mehdi de loin entre 4'31 et 4'36, puis furtivement en gros plan à 4'42 / la photo des Chemical Brothers dans la vitrine des trophées à 5'29 pour "Elektrobank"), et la présence d'un tour d'honneur après la victoire de chacun des héros.
Ces univers ont le temps d'être développés et de nous toucher parce qu'ils sont contenus dans des vidéos plus longues que la moyenne. En effet, alors qu'un clip fait généralement 3'30, "Signatune" dure 5'26 et "Elektrobank" 5'47, ce qui peut les autoriser à être considéré comme des courts-métrages traditionnels (bien évidement pour ceux qui estiment que la vidéomusique n'est pas une des formes du court-métrage...).
Ces vidéos nous touchent également probablement pour une autre raison : ces univers bien particuliers ne nous sont pourtant pas totalement inconnus, et nous en connaissons même des images. Nous savons dès le départ que la musique est partie intégrante des épreuves de gymnastique rythmique (qui n'est jamais tombé par hasard sur une compétition, sur France Télévision un dimanche après-midi ?) et du tuning (qui n'a jamais entendu de publicité faisant la promotion d'une compilationdu type "Techno-tuning volume 14" ?). Au delà du renvoi à des images banales et quotidiennes, la gymnastique rythmique et le tuning nous évoque quelque chose de plus fort : des canons télévisuels.
Le premier est (évidement ?) le sacre de Nadia Comăneci aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976. Même si nous n'étions pas nés ou si nous n'étions pas à ce moment devant le téléviseur, nous avons un avis sur la gymnastique (Comăneci ne faisait pas de gymnastique rythmique), et celle qui était alors jeune sportive a contribué à la promotion de son sport.
Le deuxième est le reportage de l'émission Strip-tease intitulé "135.3 DB", réalisé par Isabelle Sylvestre et diffusé pour la première fois à la télévision en 2000. Peut-être n'avez-vous pas vu le reportage à l'époque, peut-être n'en aviez-vous jamais entendu parlé. Malgré tout, ce reportage a été vu par d'autres personnes et c'est avec ce programme que l'image du fan de tuning s'est (directement ou indirectement) forgée en France.
La question de l'interprétation des deux personnages principaux est intéressante. Le héros, le protagoniste, celui dont l'histoire est narrée est joué par Olivier Barthélémy, acteur affilié au collectif Kourtrajmé dont Romain Gavras est l'un des fondateurs. Son interprétation est parfaite dans la mesure où nombre de spectateurs pensent sans hésitation qu'il s'agit d'un passionné de tuning lambda, alors qu'il est évident qu'il s'est inspiré du personnage du reportage. L'autre personnage, l'antagoniste, l'adversaire est joué par un certain Sylvain de Dunkerque, quant à lui vrai passionné de tuning et même relookeur de voiture. Sur son skyblog (normalement on doit maintenant dire "Skyrock Blog", mais bon...), celui-ci décrit le tournage de "Signatune" (le 19/02/2007), les aléas du monde du tuning (le 23/03/2007), le clip de "Trankillement" de Fatal Bazooka (également réalisé par Romain Gavras) auquel il a collaboré (le 11/06/2007), etc.
Concernant Romain Gavras, le réalisateur, celui-ci est donc co-fondateur avec Kim Shapiron du collectif Kourtrajmé. À part ça il est possible de dire que sa soeur Julie réalise des films et que son père aussi, et qu'il aime bien mettre des voitures dans ses clips.
Son dernier clip diffusé est "I Believe" de Simian Mobile Disco (05/2007)
Le prochain ("Stress" pour Justice, produit par Soixan7e Quin5e) est déjà tourné depuis quelques mois, mais aucune date de sortie ne semble avancée. Celui-ci est décrit comme assez choquant au point de ne pas pouvoir passer à la télévision...
Alors que cette vidéo (04/2007) est dansante, colorée, inventive, techniquement bien foutue et tout et tout, je ne pense pas qu'elle mérite à elle-seule cette deuxième place.
Non, et au delà de tous les clips de Feist (qui ne sont pas forcément extraordinaires si l'on excepte Inside & out réalisé par Ramon & Pedro en 2004) et de tous les clips réalisés par Patrick Daughters (avec toujours des idées audacieuses, comme par exemple lorsqu'il se fait remettre le CADS 2007 de la meilleure vidéo internationale...), cette deuxième place inclut l'autre collaboration de l'année entre ces deux artistes (à laquelle il convient d'associer la chorégraphe québécoise Noémi LaFrance) : "My Moon My Man" (04/2007).
De plus, Daughters est le seul à faire danser Feist dans ses vidéos. Alors qu'elle y apporte une certaine touche personnelle, presque émotionnelle, le réalisateur de clips, de pubs et bientôt de long métrage est le seul à l'avoir convaincue de danser. Il l'avait déjà fait en 2005 pour la deuxième version de "Mushaboom" (09/2005).
Mais revenons à "1, 2, 3, 4". Celui-ci nous marque par la bonne humeur se dégageant de l'alliance entre musique et image, par l'apparition puis la disparition des danseurs derrière Leslie Feist au début et à la fin de la vidéo et enfin par un plan-séquence à certains égards vertigineux.
Et s'il ne s'agissait pas d'un plan-séquence, et si la vidéo que nous voyons n'avait pas été tournée en une seule prise, et si ce clip était bourré d'effets spéciaux ? La façon avec laquelle apparaissent une dizaine de danseurs derrière la chanteuse à la 26ème seconde est suspecte, tout comme l'aisance avec laquelle elle réussi à en dissimuler une cinquantaine à la troisième minute. La très probable raison (le réalisateur ne s'est jamais exprimé sur le sujet) en est l'emploi du motion control, appareillage mécanique permettant la répétition précise de mouvements de caméra.
Une première prise a ainsi dû filmer la chanteuse entourée des six danseurs mis en avant à la 121ème seconde, ceux-ci ayant régulièrement durant la vidéo des postures en décalage avec le reste du groupe et étant assez proches de la chanteuse lors des portés. Une fois les mouvements de caméra enregistrés (dont la spirale en plongée totale débutant à la 87ème seconde et celle horizontale dès la 115ème seconde), la prise est recommencée mais cette fois-ci sans les six danseurs de la première prise (mais probablement avec Feist).
Il a probablement fallu tourner plusieurs "double-prises" pour en avoir deux "collant" parfaitement l'une sur l'autre. C'est ainsi qu'au début et à la fin n'apparaît que la prise avec sept personnes (Feist étant alors la seule dans le cadre et les six danseurs étant encore hors-champs), et que la prise avec un maximum de personne est assemblée à la première la plupart du temps.
Toutes ces données exposées, l'idéal serait de voir le motion control appliqué à un autre vidéo afin de comprendre au mieux son intérêt. Si cette technique est souvent employée au cinéma afin d'intégrer des effets spéciaux générés par ordinateurs, l'exemple suivant est un clip, et certainement celui faisant l'usage le plus déroutant du motion control : "Come Into My World" de Kylie Minogue, réalisé par Michel Gondry (10/2002).
L'extrait suivant, tiré du documentaire "I've Been 12 forever" (et présent sur le DVD "Work of Director : Michel Gondry") montre a quoi peut ressembler le dispositif mécanique, le réalisateur omettant de dire qu'il a ensuite fallu deux semaines de post-production à son frère Olivier pour détourer l'ensemble des éléments mobiles, ceci afin de recaler / recoller ceux-ci.
Quel est intérêt de cette vidéo si ce type d'effet spécial a déjà été employé ? Sa qualité réside justement dans le fait que l'on ne se doute pas qu'il y a un trucage, que l'on imagine qu'il y a à la fin du clip cinquante personnes cachées derrière Feist. Patrick Daughters a eut l'élégance d'employer une technique lourde matériellement et financièrement sans pour autant faire son crâneur. C'est ainsi que le morceau et ces pas de danse parfois hésitants (faîtes attention au roux à pull jaune situé sur la gauche à la 50ème seconde...) gardent un semblant de fraîcheur et de spontanéité alors qu'il y a probablement eut une dizaine de prise.
Si vous n'êtes toujours pas convaincu des qualités et autres bienfaits de "1, 2, 3, 4", même après avoir lu cet article , espérons qu'au moins vous appréciez "My Moon, My Man" sans que j'ai à en faire l'analyse. Promis : la prochaine fois je ne parlerais pas d'un des membres de la famille Gondry.
Alors qu'il n'a que 28 ans et six clips au compteur, James Price fait déjà figure de future star de la vidéomusique (c'est le terme officiel). Sa fantastique idée ? S'être souvenu des pop-up books, ces livres qui s'animent lorsque l'on tourne les pages et que l'on tire sur des languettes latérales, et en avoir fait un clip pour les écossais de Shitdisco (03/2007).
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Alors que se présente l'opportunité d'évoquer les clipographies respectives du réalisateur Toben Seymour et du groupe The Willowz, parlons d'abord de ce qui est pour le moment leur deuxième collaboration : "Jubilee" (02/2007).
L'idée de ces faisceaux de lumière parcourant le cadre pour créer diverses formes a été directement inspirée au réalisateur par les artistes pika pika. Ce n'est pas moi qui l'invente : c'est marqué sur la page YouTube où il a mis une vidéo test (cliquer sur "more" sur la droite). Le pika pika ("clip-clic" en japonais, soit le bruit que fait une lampe de poche quand on l'allume) aussi appelé light painting est une technique permettant la création de formes au moyen d'une source lumineuse en mouvement. Vous l'avez certainement compris en voyant le clip ci-dessus, mais vous en apprendrez un peu plus en consultant la page de son concepteur, ainsi que la vidéo suivante :
Le clip des Willowz est sorti en février 2007 et c'est en juin de la même année que la compagnie de téléphonie Sprint reprend l'idée pour en faire une série de spots publicitaire. Voici celui intitulé "Dreams" :
Pour l'anecdote, cette publicité a été réalisée par Jonathan Dayton et Valerie Faris, entre-autres réalisateurs de clips et du long-métrage "Little Miss Sunshine". Ceux-ci ont eut le bon goût de réaliser et diffuser un making of, ce qui donne une idée de la façon avec laquelle Seymour a réalisé sa vidéo.
Le clip de "Jubilee", s'il fait immanquablement penser à certaines photographies de Man Ray doit aussi être mis en rapport avec une vidéo présentée ici-même précédemment : "You Gonna Want Me" de Tiga réalisée par Olivier Gondry (09/2005).
C'est ballot, en affinant mes recherches je viens de me rendre compte que beaucoup avait déjà été dit là. Parmi les lecteurs ayant laissé un commentaire, l'un d'eux suggère d'ailleurs cette vidéo réalisée par Lichtfaktor et intitulée "Star Wars vs Star Trek" :
Maintenant au tour de Toben Seymour, sa vie, son oeuvre... Comme la plupart des vidéastes signés chez Commondeer (tel Ace Norton) ce réalisateur est basé en Californie et fait des clips plutôt sympathiques. Cette phrase est à caractère plutôt subjectif, mais il se fait tard...
Herman Düne - "1-2-3 Apple Tree" (09/2007)
"I Wonder" (Michel Gondry, 2004)
"We live on your street" (Michael Sladek, 02/2006)
"Cons & Tricks" (Toben Seymour, 05/2006)
"Ulcer Soul" (Ace Norton, 09/2006)
"Making certain" (08/2007)
Alors que l'exposition consacrée à So_Me (créateur des visuels pour ce clip) chez The Lazy Dog se termine bientôt (le 26 janvier) et que la cote de Jonas+François (les deux réalisateurs) ne cesse de monter, examinons d'un peu plus près les trois version de "D.A.N.C.E." diffusées sur le web...
Alors aujourd'hui c'est d'un clip de Kate Nash dont il faut parler... Je l'avoue, j'ai un peu triché sur ce coup car ce n'est pas vraiment la vidéo "Mouthwash" réalisée par Kinga Burza (représentée par Partizan) qui mérite la sixième place de cet humble classement, mais l'ensemble des quatre vidéos faites par Nash et Burza. Après tout, ce n'est pas de la triche vu que j'ai moi-même établi les règles.
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